Officiellement, la France se refuse à jouer les marchands de tapis. Bernard Kouchner le jure la main sur le cœur : il est hors de question d’envisager un troc sordide consistant à « échanger » Clotilde Reiss, la jeune universitaire française retenue en Iran depuis juin et suspectée d’activités subversives, contre Ali Vakili Rad, condamné à perpétuité pour l’assassinat à Paris de l’ancien Premier ministre Chapour Bakhtiar.
Il s’agit donc d’un pur hasard (qui fait parfois bien les choses) si Vakili Rad, qui a écopé de la peine maximale en 1994, a introduit une demande de remise en liberté, examinée mercredi par le juge d’application des peines compétent en matière terroriste. Mise en délibéré, la décision sur son sort sera rendue ultérieurement.
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