Discours de l’Islam Politique (1)

Le problème infranchissable pour l’Islam est son inflexibilité aux reformes. Dans l’histoire de l’Islam il n’y a pas eu de reforme, aucune confrontation entre la religion et le fait moderne, aucun respect pour l’idée non islamique, aucun compromis entre l’égalité de sexes. Ainsi les idées politiques dans les pays musulmans restent pendant longtemps les grandes lignes d’un Islam différemment interprété ou elles ne sont pas islamiques du tout.

Dans le sens de l’Islam politique, il n’y a pas d’idée de recul car majors fonctions de l’Etat doivent être entre les mains de Dieu. Il n’est pas admis que la communauté musulmane (umma) puisse se subdiviser en entités politiques. Aucune entité non islamique n’a ni personnalité morale ni statut légal, alors aucune pensée juridique et islamique ne lui accordent de fonction légitime.

De même que l’individu se trouve dans l’obligation de service envers Dieu par sa soumission, chaque entité politique doit se consacrer au service de l’Islam plutôt qu’à ses membres. Pour cela, la communauté a besoin un pouvoir centralisé, un pouvoir divin, unique afin de la diriger et la garder dans la voie de la charia et d’assurer l’intégralité de la religion. Ce pouvoir purement islamique est l’Islam politique qui par définition ne partagerait jamais ses fonctions d’Etat avec d’autres entités non islamiques.

Ce pouvoir sera exercé par un individu, successeur du Prophète, alors pour les Chiites en Iran, préférablement, un Sayyed qui est descendant du Prophète. Il serait nommé le « Leader Suprême » de la communauté, qui serait muni d’une autorité terrestre d’origine divine.

Ce Leader Suprême est exécutif, administratif, et judiciaire, mais non pas législatif. Les règles législatives sont déjà données par les règles de la charia, elles sont divines, parfaites, suffisantes, immuables, écrites dans le Quoran, pour l’éternité dans la dernière révélation nécessaire pour l’humanité. Donc, il n’y pas un processus de légalisation mais d’administration et d’interprétation—ce qui est s’appel la loi est déjà coranique.

Le choix d’un détenteur de pouvoir a toujours posé de problèmes. Mohammad fut choisi directement par Dieu, mais cette méthode de sélection a été difficile à mettre en ouvre depuis. Le pouvoir ne réside donc pas dans la communauté pour être délègue à un Leader Suprême.

En principe la communauté musulmane ne s’est jamais gouvernée elle-même ni en théorie ni en réalité, ni soviet, ni rassemblée représentative ne se trouve dans le passé du monde islamique. Donc, on voit que la théorie ou la doctrine de l’Islam politique pose déjà problèmes internes. Il n’est pas tolérer par une grande partie de la société musulmane d’aujourd’hui parce qu’il rencontre les mêmes ambitions perverses créées par une classe dirigeante, une sorte de califat, qui se réclamait de la divinité mais qui s’inspirant peu de cet esprit profond, surtout de même qu’il veut mêler Islam avec la politique, ou simplement justice et pouvoir.

Pour l’Islam politique, puisque la société musulmane représente l’Islam, l’entité sociale doit être une entité islamique plutôt qu’une entité humaine avec des choix libres dans tous les domaines. Cela veut dire que l’idée de l’évolution sociale reste là ou elle s’est commencée d’après l’origine d’Islam. Alors pour l’Islam politique tous les aspects de la vie sociale sont directement inspirés et accentués par un modèle archaïque de la société primitive d’Arabie.

Ainsi, les bases des idées de l’Islam politique sont une synthèse des notions islamiques du pouvoir tirées de la tradition du Prophète et des commentateurs qui venaient après lui. Ce sont certains commentateurs et interpréteurs musulmans qui voient certains modèles contemporains dans un Islam du Moyen Age.

Depuis quatorze siècles l’Islam est une entité politique, indiquant à la fois la cause des réussites et des échecs et la seule voie à suivre pour obtenir le succès sur cette terre et la vie éternelle. Puisqu’il n’y a pas de séparation entre « l’Eglise » et l’Etat « al-Islam w’l dawla », ni l’un ni l’autre n’existent  séparément. Comme nous avons le cas précis en Iran, cette coalition divine entre l’Etat el ” la mosquée” est la seule base possible.

L’identité islamique devient après l’installation du régime islamique en Iran un fait fonctionnellement grave pour le peuple iranien. Cette identité n’est pas basée sur les faits historique, ni la volonté de soumission d’une majorité des iraniens.

Aujourd’hui, l’Islam n’est pas seulement une religion comme les autres, mais une idéologie pour conquérir politiquement le monde islamique. Un monde arriéré et troublé par longs effets de l’Islam lui-même, un monde qui ne pouvait pas franchir ses obstacles du retard et qui est par conséquent tombé en passage sous les griffes des colonialistes. Avec un esprit de revanche, l’Islam politique montre une soif de retour aux “grandes” traditions islamiques qui se dirige vers une société patriarcale et qui est caractérisée par une ségrégation de sexes, symbole de vie décente. Le poids de l’Islam politique est présenté comme un nouvel pole d’idéologie qui doit à tout prix franchir ses frontières d’origine. Cette idéologie semble prête à sortir ses limites et à mettre en œuvre comme un nouveau véhicule de tension internationale après la chute du communisme.

L’Islam politique cherche des projets qui peuvent aussi se tourner vers une vieille confrontation avec le monde de non musulmans. L’Islam politique ne voit pas le mal dans l’aspect des nouvelles formes du colonialisme, mais pour lui, si le monde occidental était coupable pour son passé colonial, il est aujourd’hui coupable pour ses comportements pluralistes, laïques, et impudiques.

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