Aujourd’hui, c’est Golshifteh Farahani qui prend la parole :
“Comme femme, comme Iranienne, je pleure pour toi Sakineh. Les autorités judiciaires iraniennes avaient déclaré qu’il n’y aurait plus jamais de lapidation en Iran. Maintenant, si elles veulent ne pas perdre toute crédibilité, elles doivent honorer leur parole. Le pouvoir peut renverser le verdict de l’appareil judiciaire. Il l’a déjà fait dans le passé. L’exécutif veut-il vraiment de cette lapidation qui abime son image ? C’est son choix, c’est sa décision. J’espère que cette fois-ci encore l’attention internationale va peser de tout son poids. Comme elle a fait libérer le cinéaste Jafar Panahi de sa prison. Et que Sakineh échappe à la mort.”
Golshifteh Farahani