Dimanche 12 septembre, à 14 heures, je serai place de la République à Paris, en compagnie de Bernard-Henri Lévy et de Sihem Habchi, Présidente de l’association Ni Putes Ni Soumises, pour réclamer du pouvoir iranien que Sakineh Ashtiani ne soit pas lapidée, mort cruelle et archaïque s’il en est, et même que sa vie soit épargnée.
Nous n’avons pas, comme certains n’hésitent pas à le faire sans connaître le dossier, à nous prononcer sur la culpabilité ou l’innocence de Sakineh. Là, n’est pas le problème : nous savons pertinemment que sous la république islamique des aveux sont arrachés sous la torture et diffusés ensuite à la télévision. C’est l’éternelle pratique des régimes totalitaires. Nous savons aussi que les accusés ne bénéficient pas de l’assistance d’un avocat, selon le principe de “la culpabilité évidente” mise en oeuvre après la révolution par les tribunaux islamiques. La présomption de culpabilité résulte souvent de témoignages mensongers.
Par ailleurs, nous sommes contre la peine de mort, qui plus est contre une mort infligée de manière cruelle. La lapidation est en effet une pratique archaïque destinée à faire souffrir au maximum la personne avant la mise à mort. Par ailleurs, les condamnés avant leur exécution (par l… >>>
