Iran prend ses distances avec son allié syrien

Des émissaires de Téhéran ont pris langue en Europe avec des opposants à Bachar el-Assad. 

C’est une mauvaise nouvelle pour le régime syrien: l’Iran, son principal allié au Moyen-Orient, commence à prendre ses distances. Même si, lundi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a rejeté tout changement de régime à Damas, ces derniers jours, plusieurs hauts responsables à Téhéran ont critiqué de manière à peine voilée la politique du «tout répressif» choisie par le président Bachar el-Assad face aux centaines de milliers de manifestants qui réclament son départ. «Quand il y a un problème entre les peuples et les responsables, ils doivent s’asseoir ensemble pour parvenir à une solution, loin de la violence», déclarait mercredi dernier Mahmoud Ahmadinejad, le président de la République.

Damas est accusée par la communauté internationale d’abuser de la force dans l’espoir de mâter une révolte qui a fait plus de 2.200 morts depuis six mois. «L’un ne doit pas tuer l’autre», a ajouté le chef de l’État iranien, qui a appelé «le peuple et le gouvernement syrien» à se «mettre ensemble pour parvenir à une entente». Samedi, Ali Akbar Salehi ajoutait que Damas devait répondre «rapidement» aux «revendications légitimes de son peuple».

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