Jahanshah Rashidian

L’islam est une doctrine beaucoup plus politique que religieuse « al islam-w’l dawla » veut dire l’islam n’est pas séparé du gouvernement.

L’application des dispositions politiques de cette religion conduit inévitablement à un système de même nature qu’on témoigne aujourd’hui en Iran ; ça veut dire à un régime totalitaire qui bafoue et dévaste toutes les valeurs démocratiques et humanitaires reconnues par le monde civilisé.

Cet islam politique rassemble toutes ses potentialités pour effet de faire violemment régresser la roue de l’histoire. Ces potentialités permettent de mettre en œuvre à n’ importe quelle méthode « divine » jusqu’à la guerre sainte « jihad » pour se maintenir au pouvoir et pour se débarrasser de tous les adversaires y compris les musulmans «modérés».

La question simple est de savoir si une telle religion en tant qu’une idéologie politique ne peut pas être redéfinir par sa nature politique, et comme on en témoigne, par ses violations de droits de l’homme, par son application de la charia pour lapider, amputer, fouetter, torturer et en un mot, remettre toute une nation sous son joug.

Qui, le destin de ceux qui veulent vivre sous un tel joug n’est que soit résister soit rester inconditionnellement soumis. Soumis aussi dans tous les aspects de la vie privée. La règle morale principale de l’Islam est la soumission pour tous les citoyens. Autrement dit, soumettre à la volonté de dieu qui veut dire de ces représentants sur la terre. L’état islamique s’incarne un royaume divin de la société musulmane dans laquelle chaque membre est un créature humble et soumise de la communauté « ummah ».

Alors, sans aborder la statue de l’islam politique comme un system totalitaire, on ne peut pas aborder la question des musulmans. Condamner ou humilier les musulmans, pour les crimes des islamistes, est non seulement injuste, mais plus péniblement, c’est de rajouter de l’eau dans le moulin de l’état islamique pour se justifier comme le légitime défenseur de tous les musulmans. Tendit que, les musulmans, soumis ou non, en grande part sont les victimes de leurs propres islamistes.
Attaques de croisades contre ces pauvres musulmans ne peuvent jamais les convaincre de réexaminer leur conviction.

Le pire est que le conflit du monde occidental avec l’islam peut être abusé par les islamistes en Iran pour mieux clouer la dictature.
Les mollahs en Iran ignorent toutes valeurs démocratiques et humanitaires. Ils projettent un islam qui n’appartient pas seulement au Moyen Ages mais qui est concocté avec toutes les expériences des régimes dictatoriaux modernes. Ce point important est absent dans les calcules des politiciens de mercantiles.

La solution est de viser l’islam politique lui-même, non pas les Musulmans auxquels l’islam fus souvent imposé par “jihad-fi sabi-allah”. La vulnérabilité de l’islam politique s’avère juste par le rejet d’une grande majorité des Iraniens. Le régime réprime farouchement parce que le peuple, surtout les jeunes, ne suivent pas l’application de l’islam dans la vie pratique. Alors, ce régime du mal est aujourd’hui le seul talon vulnérable d’Achille d’islam.

Le régime fait face aujourd’hui aux problèmes plus sérieux que la communauté internationale ne pense. Les iraniens montrent les signes d’une volonté qui peut s’aboutir à une prochaine révolution sociale. La peur du régime des révoltes populaires est la seule porte ouverte pour résoudre tous les problèmes. Il faut que la communauté internationale aider les iraniens pour se débarrasser de l’islam politique.

Non, l’Iran n’a pas encore l’arme atomique. D’ailleurs ce sont les mollahs qui vont posséder cette arme « du jihad », pas l’Iran, et dans le but de leur propre survie et l’expansion de leur islam politique. Alors dans l’intérêt de la humanité, la communauté internationale doit garder le fer au feu avec les mollahs.

Dans cette perspective pour s’harmoniser avec les iraniens en lutte contre la tyrannie, la voie des sanctions économiques ou l’attaque militaire n’a aucun sens. Les signaux de solidarité avec le peuple sont des mesures juridiques et des sanctions diplomatiques contre les dirigeants du régime pour les violations de droit de l’homme et crimes contre l’humanité.

D’autre part, pour le régime, le dossier de l’atome ou d'autres litiges internationaux sont bien venus comme une fuite en avent qui camoufle son caractère totalitaire. La communauté internationale, au lieu du tapage sur l’atome qui peut fournir à ce camouflage, doit mettre le doigt sur le dossier de droit de l’homme et la légitimité de l’islam en terme d’un ordre sociopolitique.