Loin des clichés officiels hostiles au «Grand Satan», à Téhéran, la population rêve d’un rapprochement avec les États-Unis, rendu désormais possible par l’élection de Barack Obama. Plus de deux millions d’Iraniens vivent aux États-Unis, tout en gardant de solides liens avec leur pays d’origine. À Téhéran, de nombreux Iraniens regardent la chaîne de télévision Voice of America en farsi, qui émet de Washington, tout en sirotant un Coca-Cola, boisson préférée au Zam Zam, sa copie locale fabriquée par la «Fondation des déshérités».