Les vifs propos du président français, lundi à Berlin, ont provoqué mardi la colère du régime iranien, qui dit souhaiter des discussions internationales sur son programme atomique.La minicrise qui oppose Paris à Téhéran – où la jeune Française Clotilde Reiss est toujours bloquée – a connu, mardi, un nouvel épisode. Un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, cité par l’agence Isna , s’en est pris à Nicolas Sarkozy, qui, la veille à Berlin, avait vigoureusement critiqué le régime iranien. «Je voudrais dire combien nous sommes admiratifs du courage du peuple iranien. Je veux redire qu’il mérite mieux que les dirigeants actuels », avait notamment déclaré le président français après une rencontre à Berlin avec la chancelière allemande, Angela Merkel.